Ce papillon qui voletait , nonchalant d'insouciance , à tes côtés : tu l'as cloué ... Il ne t'ecoutait pas assez ni ne rendait hommage à ta si belle intelligence . Tu l'aurais voulu chenille parmi les buissons sauvages et muets qui consolaient ton irrépressible peine mais lui , ne songeait qu'a se poser de fleur en fleur . Ce confident ingrat , tu le montrais dorénavant à la visite en confiant faussement detachée et vaguement desolée que ton filet en embuscade n'avait su résister à la vue de ce coquelicot en vol ...Et puis , un beau matin , tu as trouvé dans le cadre ces quelques vers inconnus : Si les anges volent C'est qu'ils se prennent Eux-memes à la legère ... Perplexe , tu t'interroges encore : les papillons ont-ils plusieurs vies ?
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