Tu leur diras que j étais fatigué
Que leurs sourires ne me parlaient plus
Que même leur silence ne me génait pas
Qu il faudrait de l air du temps enfin de l absence
Une nappe blanche un pré des musiques lointaines
Pour savoir ignorer de nouveau d où vient le vent

Dis leur aussi que je n ai pas renoncé
Aux regards clairs aux serments tenus à la parole libre
Et que dans l ombre attendent dix mille soleils
Qui ne sont pas près de s éteindre

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