Il est de bon ton de s interroger actuellement sur la primauté du monde des affaires sur celui de la politique et comment pourrait il en être autrement alors que les deux ont sensiblement le meme mode de fonctionnement .... Prenez un politique ....Sitôt élu , il n aura de cesse de nommer des membres de son propre camp aux postes à pourvoir et il est donc évident que le manque de divergence , l absence de toute confrontation ne favorise nullement l évolution ....Nominations de complaisance , accords troubles au nom d une soit disant vision politique partagée , favoritisme exacerbé , népotisme institutionnel , j en passe et des meilleures ...Tout ce petit monde courtisan qui fréquente les allées du pouvoir en prétendant nous représenter et dont nous payons grassement les supposés services en plus des frais de bouche et autres avantages marginaux sont omnibulés par le pouvoir et surtout , plus grave , par la crainte insoutenable de le perdre ....Ils seront prêts à se renier , à mentir , à nouer des alliances contre nature , à changer de couleur politique pour continuer à exister sur l échiquier politique ... Tournons nous vers le monde des affaires et là aussi on se partage les jetons aux conseils d administration où se decident entre autres les salaires des dirigeants avec pour effet que certains recoivent des salaires indécents .... Cette élite investie du pouvoir divin n obeit qu au sacro saint axiome du profit et s il sait s accorder des privilèges , il peut aussi sans etats d ame , fermer une entreprise jugée plus assez lucrative et mettre ainsi des milliers de personnes sur le pave .....Là aussi , le secret est de mise et l esprit de groupuscule un prerequis ... Et on voudrait nous faire croire qu un changement est possible alors que la collusion est chaque jour plus évidente et que la nomination d un Pierre Karl Peladeau n en est que la démonstration la plus éclatante ! .                                                                                                       Autant s éviter d avoir à voter et pour cela , éliminons les politiciens du décor et choisissons désormais nos dirigeants en fonction de l indice boursier ....Cela aurait pour mérite d être moins hypocrite , d identifier plus clairement l ennemi et aussi de représenter des économies non negligeables par ces temps de disette... 

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