Tu leur diras que j étais fatigué Que leurs sourires ne me parlaient plus Que même leur silence ne me génait pas Qu il faudrait de l air du temps enfin de l absence Une nappe blanche un pré des musiques lointaines Pour savoir ignorer de nouveau d où vient le vent Dis leur aussi que je n ai pas renoncé Aux regards clairs aux serments tenus à la parole libre Et que dans l ombre attendent dix mille soleils Qui ne sont pas près de s éteindre
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Frappe chirurgicale
Il n'avait pas commis de crimes Blanchi d argent renie ses frères Ses grands yeux bruns vers le désert Appareillaient pour le mystère Il ne joue plus et il attend L'age de raison sans un frisson Chateau de sable ou porte-avions Il ne sait plus le ciel lui ment Partis semer la haine semer la mort Ils en revinrent sans un remord La fleur aux lèvres sang sur les mains Paroles mièvres rires d'assassin Les drapeaux claquent la garde défile L'amerique craque le monde vacille Ecrans muets discours tronqués L air est vicié où respirer Bête aux abois n'a plus de toit Dans la nuit froide porteuse d'effroi Sueur aux flancs, mort dans le vent
La chinoise et l'Everest
La verité , c est que je l'ai revue ... J'ai beau eu jouer les fanfarons , me persuader que tout continuait comme si de rien n était , prétendre que son absence n'en etait pas une , que je saurais me passer d'elle sans que les regrets ne me cisaillent le ventre . j ai perdu , vieux frère ...Dés qu'elle a recommencé à se confier , j'ai senti ma resistance fondre , les barrières revoler et ce salaud d'espoir s'engouffrer dans la brêche . J'étais pourtant bien prévenu et je me faisais peur ( c'est de moi d'ailleurs dont j'ai le plus peur ; les autres m'indifferent ou me touchent mais ne m'effraient pas ) . Je savais bien dans le fond être reste le même qu'a vingt ans , ce même mordant de la tenaille , cette même fragilite insouciante de l'enfance . Que veux-tu , on ne se refait pas ... Je serai toujours piètre gestionnaire des mes élans et accepte de vivre avec . Tu sais, quand on s'est retrouvés dans ce bar enfumé au mil
yo
RépondreSupprimerPaul